C'est donc l'Imprimerie Nationale, via sa filiale dédiée Chronoservices, créée pour l'occasion, qui a reçu délégation du ministère des Transports pour la fabrication, la délivrance et la gestion de la totalité des cartes à puces françaises (conducteur, entreprise, contrôle et atelier) associées au chronotachygraphe numérique. Une mission de taille pour l'entreprise publique car on estime à plus de 800 000 le nombre de cartes qu'elle devra émettre sur une période de cinq ans (leur durée de validité). Les chauffeurs représentant le gros bataillon avec 600 000 à 700 000 demandes. Une carte dont le prix d'acquisition devrait se situer dans une fourchette de 48 à 55 euros TTC. Et à ceux qui le trouvent trop élevé, malgré une économie estimée de plus de 50% par rapport au papier sur la période de validité, l'Imprimerie Nationale donne son explication : « L'Etat conserve la maîtrise du
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