Comme leurs homologues anglais Sainsbury et Tesco, les distributeurs français réfléchissent à mieux organiser le transport amont. De fait, les enseignes interviennent de plus en plus comme donneurs d'ordres. Une intégration qui ne déplaît pas forcément aux transporteurs qui y voient l'ébauche d'un partenariat plus constructif, parfois mieux rémunéré, et inscrit sur le long terme. L'interventionnisme des enseignes se traduit aussi par une augmentation du travail de nuit. Pour certains transporteurs elle permet d'optimiser les moyens, quand d'autres craignent une dérive des coûts sociaux et salariaux. Mais cette réorganisation amont et aval risque au final de se traduire par une réduction du nombre de partenaires transport.
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