Où va l'Unostra ?

L'organisation professionnelle, actuellement dirigée par Daniel Chevallier, part dans des errements dont personne ne sortira grandi, si cette situation doit aboutir à un clash.

Composée de bénévoles, animée par des dirigeants d'entreprises qui consacrent une bonne partie de leur temps à la défense d'intérêts généraux, l'Unostra, comme toute organisation professionnelle, est avant tout un lieu de débat et de concertation. A priori, cet engagement commun devrait garantir un minimum de bon sens et de dignité. Ce n'est plus le cas. Le conseil d'administration de l'Unostra s'est transformé en guerre de tranchées, avec des jeux subtils d'alliances et d'influences (cf notre article p 10). Il ne s'agit pas, en l'état actuel des choses, de prendre parti pour tel ou tel, de dire qui a raison ou tort. Il s'agit simplement de regretter que la profession du transport s'enferre, une fois de plus, dans un individualisme forcené, dans des querelles de cour d'école, au moment où il convient de serrer les coudes face à de lourdes échéances, comme l'augmentation des coûts salariaux, la hausse probable du prix du gazole et la concurrence européenne (cf notre évènement p 6). Les transporteurs routiers cherchent à améliorer leur image de marque. Ils veulent être défendus d'une seule voix, pour faire en sorte que leur pouvoir de négociation vis-à-vis des chargeurs soit réel et leur discours entendu. La coexistence de trois organisations professionnelles qui disent globalement la même chose, mais de manière dissonante, est déjà lourde de conséquences. La scission au sein de la FNTR, qui a conduit à la création de l'OTRE, a ajouté de la confusion. Gageons que l'Unostra saura retrouver la raison.

Editorial

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