Huit mois auront été nécessaires à l'accord sur le travail de nuit conclu en novembre 2001 pour entrer en vigueur le 20 juillet. Nombre de transporteurs n'ont pas attendu la publication de l'arrêté d'extension au Journal Officiel pour réorganiser leurs trafics. Objectif : limiter au maximum les heures majorées. Mais le texte validé par le Conseil d'Etat apporte une dernière surprise : les repos compensateurs pour travail de nuit devront bénéficier à tous les personnels sédentaires considérés comme travailleurs nocturnes. Une obligation qui alourdit encore le surcoût imposé aux entreprises estimé à quelque 2 % des coûts de revient. Quelques jours plus tard, le 1er août, les conducteurs de messagerie opèrent leur retour dans le droit commun du travail. Comme prévu par le décret « Gayssot Bis ». Et malgré la définition imprécise des personnels concernés mise en avant par la Fédération des entreprises de transport et logistique de France (TLF), qui a combattu en vain cette mesure. Les transporteurs n'ont pas eu, en revanche, le temps de s'opposer à la sup
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