Le 25 juin à 0 heure, l'ensemble des poids lourds sont officiellement autorisés à circuler sous le tunnel du Mont Blanc après trois ans de fermeture. Les camions les plus polluants (classés Euro 0) et ceux transportant certaines matières dangereuses restent, eux, interdits. Mais c'est seulement au cours de la nuit suivante, vers 2 heures que deux convois escortés par les forces de l'ordre peuvent emprunter, chacun dans un sens, l'ouvrage alpin. Environ 200 opposants au retour du trafic lourd dans la vallée ont en effet maintenu leur blocus côté français jusqu'à leur dispersion par les CRS. Leurs homologues italiens - une centaine - avaient, eux, levé leurs modestes barrages avant même la tombée de la nuit. L'économie transalpine a payé un lourd tribut à la diminution des échanges commerciaux dans la vallée d'Aoste. La réouverture du Mont-Blanc y était donc attendue de pied ferme, et depuis plusieurs mois, par la population et les autorités. D'où l'exaspération de ces dernières face à un gouvernement français peu pressé de rétablir la circulation dans un tunnel devenu la
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?