Le 25 novembre, la CFDT branche route et la CGT Transports mettent à exécution leur menace d'organiser des blocages routiers. Un accord conclu avec les quatre autres syndicats (FO, CFTC, CGC et FNCR) et le recours aux forces de l'ordre permettra une levée rapide des barrages. Ce protocole prévoit une revalorisation de 14 % en moyenne sur trois ans des salaires minima mensuels, une progression de la garantie annuelle de rémunération et l'inscription du taux horaire dans la convention collective. Rien, en revanche, sur la mise en place du 13e mois pour tous les salariés du secteur qui était à l'origine du conflit. Cette demande, la CFDT l'avait soumise dès l'été aux représentants patronaux. En vain. L'Union des fédérations de transport (UFT) comme l'Unostra refusent d'engager des discussions sur ce point. Elles estiment que cette mesure - qui correspondrait à un surcoût de 8,33 % - ne peut être imposée à des entreprises incapables de l'absorber. D'autant, arguent-elles, que les employeurs ont déjà consenti de gros efforts salariaux depuis cinq ans (+ 28 % pour les grands routiers). Et que de fu
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