Le 15 octobre, Schenker France (filiale de l'Allemand Schenker, lui même division de Stinnes Logistics contrôlé par la Deutsche Bahn) annonce qu'elle va acquérir, d'ici la fin 2002, 100 % de Joyau. C'est ainsi un des derniers messagers français indépendants qui tombe dans le giron d'un groupe public étranger. A l'origine de cette vente : le souci d'ouvrir à l'international cette entreprise restée franco-française. Une évolution que Jacques Godet, président de Joyau, a estimé « indispensable à plus ou moins courte échéance » dans un contexte de « mondialisation des marchés et concentration des industriels ». S'implanter en propre à l'étranger lui est apparu « trop long, trop coûteux, trop risqué et pas satisfaisant en terme de taille ». Conclure des « accords avec des partenaires toujours susceptibles d'être rachetés ou de s'unir à d'autres opérateurs », lui a semblé trop aventureux. Rejoindre un groupe, qui « occupe souvent une position de leader dans les pays où il est implanté mais y dispose surtout d'un réseau intégré garant de pérennité », s'est donc imposé à Jacqu
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