Votre article de fond sur la trésorerie des PME et les outils financiers (L'OT 2199 du 18 janvier) a le mérite de dresser un état des lieux sans complaisance. Il est patent que nombre de banquiers ont perdu de vue depuis longtemps leur métier de base et les services attendus par leurs clients. Il est non moins vrai qu'aux fonctions techniques, ces derniers ont substitué des fonctions commerciales auxquelles ils ont réaffecté leurs personnels avec luxe d'objectifs à atteindre, lesquels correspondent souvent de très loin avec les besoins des entreprises avec lesquelles ils sont en contact.
Volontiers prévaricateurs, ces commerciaux n'hésitent pas à accorder des faveurs à tel chef comptable ou directeur financier sous forme de prêts bonifiés ou autres faveurs, afin de placer des produits à effets souvent détonants, ceci sans que le chef d'entreprise, le nez dans le guidon, puisse en entrevoir les effets. Sans entrer dans le détail, le chef d'entreprise pe
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