À 59 ans, Philippe Martin est depuis le 2 juillet, le nouveau ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. Il succède à Delphine Batho, limogée pour avoir qualifié de « mauvais » le budget 2014. Avant d’être nommé à l’Hôtel de Roquelaure, le siège parisien du ministère, cet ancien préfet devenu élu local par passion pour le Gers, a mené un combat de longue date contre les OGM. La négociation aux côtés des associations environnementales n’a, a priori, pas de secret pour lui. En parallèle, l’ex-député socialiste, proche de Laurent Fabius, présidait aux destinées du conseil général du Gers depuis 1998. Il hérite d’un portefeuille qui coiffe les transports au moment où le gouvernement doit rendre son arbitrage sur la fiscalité écologique dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) 2014. Pour l’heure, Philippe Martin s’est déjà plongé dans les dossiers sensibles et urgents qui l’attendent : transition énergétique, investissements d’avenir, préparation de la conférence environnementale des 20 et 21 septembre 2013.« Sur moi, il n’y a qu’un seul lobby qui a de l’influence, c’est celui de
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