Un impayé de l’ordre d’1,5 M€ et la mauvaise conjoncture économique ont eu raison de la santé de SLS. Cette entreprise spécialisée dans le transport et la livraison de produits de consommation durable aux particuliers a été contrainte de se placer sous la protection de l’administration judiciaire. Le tribunal de commerce de Nanterre (92) lui a accordé une période d’observation de six mois. Le périmètre inclut Herlaw et la holding Quasard Investissement. Selon Jean-Christophe Rey, le dirigeant, les ventes du groupe en B2C ont reculé de 25-30 % depuis octobre 2012. Le groupe est sous mandat ad hoc depuis une douzaine de mois. Il était également sous la protection du CIRI (Comité interministériel de restructuration économique), organisme rattaché à la Direction générale du Trésor (Bercy) et censé venir en aide aux entreprises en difficulté. Les actionnaires de SLS (Jean-Christophe Rey et le fonds d’investissement Perfectis) étaient prêts à « remettre au pot » mais le pool bancaire n’a pas voulu suivre. « 60 % de l’activité de SLS est in bonis. Il y a continuité du fonds de commerce », déclare Jean-Christophe Rey. Au moment de la
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