Je transporte du bois depuis 6 ans, dans le Tarn. Je travaille essentiellement pour des coopératives de sylviculture, qui fixent les prix, en laissant parfois une légère marge de négociation. J’en obtiens difficilement des augmentations, car elles sont, elles aussi, confrontées à des augmentations de coûts. En revanche, sur certains secteurs plus éloignés, hors zone d’exploitation du bois (par exemple jusqu’à Tarbes), la proposition du tarif nous revient. Je dégage davantage de rentabilité avec mon activité de négoce de bois de chauffage, qui représente 30 % de mon CA.
Ma semi-remorque, équipée d’une grue, peut transporter jusqu’à 57 tonnes, grâce aux arrêtés préfectoraux. Dans nos massifs forestiers, il n’existe pas de problèmes de limitations de tonnage, propres à certains départements, qui interdisent les plus de 48 tonnes. Alors que nous dépassons rarement le poids maximum, de nouveaux arrêtés prévus en 2015 nous obligeront à nous équiper de pesons embarqués. En dehors des billons, des grumes, et des perches, l’activité de « bois énergie » se développe depuis quatre ans, pour alimenter les chaudières à granules ou à plaque
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