Le 1er août dernier, en pleine canicule, le groupe STEF a annoncé son projet d’acquérir d’Ebrex France, considéré comme le numéro 5 du froid et de la logistique sous température dirigée dans l’Hexagone. Les deux parties parlent de « négociations exclusives ». Cette information, en plein cœur de l’été, a réjoui Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, qui s’est empressé dès le lendemain de souhaiter que « ces négociations aboutissent dans les meilleurs délais ». Il faut dire qu’Ebrex France pesait sur les finances publiques. L’entreprise de transport frigorifique était sous la protection du Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri) depuis plusieurs mois et sous le coup d’une procédure de sauvegarde. Si l’Autorité française de la concurrence accorde son feu vert à l’opération, STEF (2,5 Md€ de CA) va sensiblement muscler ses positions dans l’Hexagone, très loin devant les STG (311 M€ de CA global), Olano (160 M
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