Nommé début juillet, le ministre de l’Écologie Philippe Martin est le nouveau chantre de la taxe carbone ou plutôt la contribution climat énergie (CCE) depuis son annonce, le 22 août lors de l’Université d’Été d’Europe Ecologie Les Verts à Marseille. Objectif : financer le CICE (3 Md€ de recettes sont attendues). Dès le lendemain, le ministre tentait de calmer les esprits : « Il n’y aura pas de nouvelle taxe. Il n’y aura pas d’augmentation de la pression fiscale en 2014 du fait de la contribution climat-énergie ». Trop tard. La contestation gronde dans les rangs du gouvernement et au sein des entreprises. La FNTR dénonce une « double peine » puisque les transporteurs sont déjà soumis à une pression fiscale (TICPE et écotaxe). L’OTRE et l’Unostra parlent, elles, de « provocation ».
Les contours de la CCE dépendront de l’arbitrage de l’Élysée et de Matignon qui sera traduit dans la loi de finances 2014 présentée en conseil des ministres au cours de la deuxième quinzaine de septembre. En 2009, la tentative d’instaurer un tel dispositif avait capoté. La faute à un recours déposé par les parlementaires PS devant le Cons
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