MARTINE WEBER : La Scop est en stand-by. Nous devons faire face au peu d’entrain que manifestent les gens pour s’investir. Beaucoup (une quarantaine) se déclarent intéressés mais peu s’engagent. Je ne peux, par conséquent, porter le projet, seule, sur les épaules. Au-delà du facteur temps qui explique en partie cet état de fait, il faut également composer avec la sempiternelle suspicion des transporteurs entre eux. Par ailleurs, les promesses qu’on nous avait faites n’ont pas été tenues. Le ministère délégué aux Transports nous a reçus deux ou trois fois mais, à l’arrivée, pour rien. Il s’était engagé à m’aider à trouver des donneurs d’ordre (comme Geodis) qui nous permettraient de lancer la Scop. Nos échanges avec le ministère ont duré de septembre 2012 à juin 2013 : on a l’impression qu’ils ont laissé pourrir la situation, calmer le jeu. Rien que de très classique.
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