Et, une fois de plus, la colère gronde à proximité de l’un des terminaux portuaires du Havre. C’est au tour du Terminal Porte Océane (TPO) en particulier, dans la zone Port 2000, de faire l’objet de frictions. Les dernières semaines (autour de Noël et au début janvier) ont été pénibles pour les transporteurs routiers et leurs conducteurs. En cause, comme toujours : les temps d’attente à répétition et sans préalable, toujours socialement compliqués à gérer (gare aux amplitudes !) et économiquement coûteux (plan de transport désorganisé). Situation d’autant moins bien vécue (plus de 90 % des « boîtes » passent par la route) que l’activité portuaire n’est pas colossale. Le 22 janvier, une réunion de crise a été montée en urgence associant le groupement routier des activités portuaires (GRAP) et un groupement d’armateurs, alliés dans la volonté de minimiser les points de blocage (au sens propre comme au figuré) et de faire pression sur les autorités portuaires. À l’ordre du jour, le blocus routier du terminal a été évoqué. Cette solution extrême, réclamée par une grande majorité des 70 adhérents du GRAP (qui représen
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