Le transport léger en quête de repères

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Subie ou voulue par les entreprises, initiée et encadrée par le législateur, la professionnalisation du transport léger (PMA de moins de 3,5 tonnes) est en marche. Le tournant réglementaire a eu lieu il y a 18 mois, en considérant que ce secteur – souvent vu en marge – était appelé à rentrer dans les clous, aux plans social et économique. Mi-2012, les premières attestations de capacité après examen, succédant aux anciens justificatifs, ont été délivrées (sous l’acronyme ACVL). Et 2013, en année pleine, a rendu son premier verdict. En Ile-de-France, région majeure en matière de transport léger, il a été délivré moins d’un millier d’attestations (avec un taux de réussite de 80 %) contre environ 1 500 justificatifs en 2009. Le dispositif a donc comme prévu fait le tri, restreint l’accès au métier et élevé le niveau des connaissances des créateurs d’entreprise, nouveaux inscrits au registre des transporteurs. Ce qui n’était pas annoncé, c’est qu’il intervient dans un contexte de recul des chiffres d’affaires, en valeur et en volume. L’urgence et l’express font moins recette (les clients seraient moins pressés, dit-on), e

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