Chaque année, au 1er février, les tarifs des péages prennent un pouième de plus. Les entreprises de transport sont bien placées pour le voir passer puisque les poids lourds représentent 15 % du trafic autoroutier total (et 63 % de la circulation des PL, en France, s’effectuent sur ces autoroutes). Sans discussion, ni négociation, cette inflation annuelle est comme inscrite dans le marbre. 2014 n’a pas échappé à la règle avec des hausses comprises entre 0,35 % et 1,23 % sur les grands réseaux, pour une moyenne de 0,8 % (hors augmentation de la TVA). C’est peu ? C’est beaucoup ? Se souvenant de la sensibilité du sujet, le ministère des Transports et Frédéric Cuvillier ont pris les devants. Ils soulignent que ces hausses annuelles ont été « très fortement contenues », parmi les plus faibles de ces dix dernières années, inférieures de 1,12 % aux hausses moyennes appliquées depuis 2003. Le ministère rappelle également que l’augmentation des péages sert surtout à financer des investissements complémentaires sur les autoroutes concédées. « Il ne s’agit pas de travaux de maintenance, d’entretien et de mise aux normes sur le réseau
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