Il est celui qui a dit « oui » au projet de reprise d’Arcole Industries dans sa mouture finale. Moins d’une heure après l’annonce par les médias de sa spectaculaire décision, son téléphone faisait l’objet de messages peu flatteurs de salariés ou militants Mory Ducros. « J’ai pris une décision, je l’assume et je suis légitime à l’assumer », glisse alors André Milan, droit dans ses bottes, en faisant également allusion à ceux qui mettent en doute la légitimité d’un secrétaire général fédéral à se substituer à un délégué central d’entreprise (Rudy Parent) pour signer, à sa place, un accord de PSE. André Milan l’assure : il n’a subi aucune pression, ni des pouvoirs publics, ni de sa confédération. Rencontré une heure après l’audience dans un bar, le secrétaire général de la FGTE ne cachait pas son embarras : « Ce n’était pas une décision facile à prendre. C’est douloureux même ».
André Milan se dit prêt à s’expliquer devant les militants de sa fédération. L’homme est rompu aux négociations sociales. Des années maintenant qu’il porte les couleurs de son syndicat dans les dossiers du transport. Des
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