Nous avons connu un mois de janvier correct, voire bon mais pour février, c’est très faible pour le moment. Nous réalisons 60 % de notre chiffre d’affaires dans les produits liquides dangereux et non dangereux en citerne et 30 % dans le transport conventionnel auprès de la grande distribution. Notre métier est un poumon de l’activité économique et nous constatons que la consommation des ménages est en berne. L’activité est très ralentie sauf dans le BTP (10 % du CA). Avec 110 chauffeurs, nous devons gérer la répartition des heures de travail. Mes confrères connaissent les mêmes difficultés qui se confirment chaque jour.
En général vers mars-avril, l’activité reprend mais après ? Nous manquons de visibilité dans nos carnets de commandes. Aujourd’hui, le marché du transport répond à l’offre et à la demande et malheureusement la demande est inférieure à l’offre. Les chargeurs ont l’avantage, même si les relations sont moins tendues depuis la suspension de l’écotaxe. La concurrence est forte dans la région : sur un appel d’offres, nous sommes très nombreux à pouvoir répondre. Dans la conjoncture actuelle, Il est difficile de ven
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