La réduction du parc de poids lourds national due aux défaillances d’entreprises ne donne pas davantage d’activité à celles qui restent. Mais en avril, la saison pleine va commencer dans la région de pure consommation qu’est la nôtre. Nous transportons beaucoup de boissons et d’eaux. Obnubilés par l’écotaxe, la plupart des chargeurs ne se sont pas trop souciés de ce qui se passerait après. Rares sont ceux qui ont anticipé une possible pénurie de véhicules. Pourtant, ils ont tellement souffert du manque de capacité par le passé que, dans l’ensemble, ils se montrent nettement mieux organisés. L’accueil de nos conducteurs reste néanmoins un point noir. Le système de rendez-vous arrange surtout les grandes surfaces. Comment s’organiser 48 ou 72 heures à l’avance alors que nous n’avons ni les commandes, ni les volumes ? Pour compliquer encore les choses, les enseignes nous demandent de livrer à 2 ou 3 heures du matin sans se soucier de nos surcoûts d’exploitation. Au final, nous subissons les rendez-vous de tous. Les clients ne nous incitent pas à acquérir des flottes plus respectueuses de l’environnement, mais ils s’y montrent sensibles
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