PASCAL DEBRUYNE, PRÉSIDENT DE L’UNOTRE NORD-PAS-DE-CALAIS

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« Des électrons libres qui dérangent »
L’Officiel des Transporteurs : Qu’est-ce qui a conduit votre entreprise (Atalante) à la liquidation judiciaire ?

PASCAL DEBRUYNE : Cette entreprise (19 salariés) était, pour moitié, spécialisée dans le transport de bungalow. Ce secteur est en pleine crise. Les fabricants ont sérieusement réduit la voilure. Beaucoup d’acteurs ont également mis la clé sous la porte. Nous avons donc dû faire face à une baisse sensible des volumes. Atalante avait une autre spécialité : la tautliner. Il est devenu impossible de rivaliser sur ce marché avec les transporteurs de l’Est. Cabotage légal ou illégal ? En tout cas, à Calais, on voit des dizaines de transporteurs hongrois qui stationnent sur les parkings pour récupérer les marchés à moindre prix. Notre entreprise a donc subi la double peine. Le TRM français est en voie de disparition.

Vous avez toutefois créé une nouvelle société, Transatal ?

P. D. : J’en suis directeur, mais ce n’est pas ma société. C’est celle de mon fils. Je l’accompagne mais c’est lui qui la gère. Je souhaitais l’aider (tout comme ma fille) à

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