« Au cours de la première période du Covid-19, les gens se sont rendu compte que le TRM était bien un mal nécessaire, et il y a eu alors une certaine reconnaissance. Je serais tenté de dire que nous sommes vite retombés dans l’oubli. Malgré tout, nous ne sommes pas les plus malheureux : nous pouvons continuer de travailler contrairement à toutes les professions – restauration, événementiel, commerces dit “non essentiels” –, qui se retrouvent aujourd’hui dans la nasse. Certes, nos marges sont dégradées mais nous pouvons compter sur un coût gazole à la baisse depuis un moment. Les volumes ne sont pas à la hauteur de ce que l’on peut raisonnablement espérer. Notre exercice démarre en avril et nous sommes tombés à – 30 % au premier confinement. Nous avons bien redressé la barre car, à ce stade, ce recul a été ramené à 9 %. Par les temps qui courent, on apprend à se contenter d’un tel résultat. Cette période a tendance à nous refroidir en matière d’investissement, on devient plus attentistes et vigilants sur le recrutement. Déjà très manifeste en temps normal, le manque de visibilité se fait criant aujourd’hui. On voit mont
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