« Je pense que cette seconde vague sera plus difficile à affronter que la première. Lors du premier confinement, dans le TRM, l’impact s’est produit par métier : arrêt de la benne, du vrac, de l’industrie… Cette fois-ci, je pense que tout le monde va continuer de travailler mais avec des volumes fortement réduits. Il va y avoir des coups de frein un peu partout sauf dans l’alimentaire. La grande distribution alimentaire va moins vendre : cette marchandise qu’ils ont achetée, que va-t-elle devenir au moment où l’État vient tout juste de décréter que les hypermarchés ne sont plus autorisés à vendre des produits non nécessaires ? Les logisticiens se mettent à les stocker… chez les transporteurs qui n’ont déjà pas, eux-mêmes, pu livrer leurs propres produits. Ça “dégueule” dans les entrepôts ! Nous nous engageons dans des prestations non rentables. L’activité palette n’a quasiment pas été touchée au printemps car la grande distribution alimentaire a continué de tourner. Aujourd’hui, le non-alimentaire pèse très lourd dans cette forme de distribution et l’interdiction de vendre va avoir de gros impacts chez tous les prestat
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?