« Actuellement, nous ne disposons d’aucune visibilité pour piloter sereinement notre activité. La situation est extrêmement volatile, tout change très rapidement. Après avoir fait face en début d’année à différentes hausses de coûts, la guerre en Ukraine est venue les accroître. Il nous a fallu réagir vite et répercuter en pied de facture les hausses d’énergie. Si la plupart des clients se montrent compréhensifs, il n’est jamais possible de répercuter ces coûts en intégralité. On peut craindre que les relations commerciales se tendent si la situation actuelle devait perdurer. Nous sommes très vigilants, notamment à l’égard du taux de remplissage. Nous cherchons à réduire plus que d’habitude les kilométrages à vide. Heureusement, le niveau de demande est bon, et pas seulement à notre niveau. Lorsque nous discutons avec des confrères au niveau local ou par le biais des réseaux dont nous sommes membres, il ressort que la demande est généralement soutenue. Outre les augmentations liées aux matières premières, il a fallu tenir compte des hausses salariales. Celles-ci ne sont pas de même nature et sont nécessaires à la profession. Le mé
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?