« Pour le moment, je prévois 2023 comme l’équivalent de 2022. Pas mieux… pire peut-être. Des interrogations persistent. Si le prix des céréales, qui constituent la majorité de notre chiffre d’affaires en transport, continuent de monter, quel impact cela va-t-il avoir ? Je me dis aussi que personne ne va laisser pourrir tout ce qui sort du champ. Ce sera collecté, donc transporté et vendu. J’ai aussi de bons échos du côté des travaux publics. Il y a un bon volume de chantiers prévus cette année dans notre secteur géographique, m’a confié un architecte. Je n’ai donc pas trop de raison de m’inquiéter. Heureusement, j’ai opté pour une activité diversifiée, ce qui m’avait déjà permis de travailler pendant le premier confinement avec les céréales. Mais il faut être réactif. Dans la situation actuelle, nous ne pouvons plus nous permettre d’attendre. Nos tarifs ont désormais une validité de trois mois, et non plus d’un an. Ils sont revus et corrigés si besoin. Les augmentations, de 8 à 15 % en moyenne, sont plutôt bien comprises par les clients, car je leur apporte des explication. Ce n’est pas pour faire une marge supplémentaire,
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