Faut-il croire en l’hydrogène ?

Article réservé aux abonnés

Selon le discours de ses lobbyistes, l’hydrogène gomme les problèmes d’autonomie du véhicule à batteries (BEV) et ne rejette que de l’eau. Dans les faits, l’hydrogène a contre lui son faible rendement, un cortège de contraintes et une production massivement émettrice de CO2.

Une pile à combustible fonctionnant à l’hydrogène est à ce jour incapable de s’adapter aux variations rapides des puissances appelées par un moteur électrique en utilisation routière. C’est pourquoi un véhicule « hydrogène » est fondamentalement un véhicule électrique à batteries (BEV), celles-ci étant rechargées en continu par la « pile à hydrogène ». Un véhicule hydrogène doit donc supporter toutes les contraintes du BEV (masse et coût des batteries) augmentées de celles de l’hydrogène (réservoirs, « pile à hydrogène »). Il en résulte un TCO très élevé.

Isoler l’hydrogène émet du CO2

Bien qu’extrêmement courant, l’hydrogène n’existe pas à l’état isolé. Pour l’obtenir, la technique la plus courante est celle du reformage du méthane. Il s’agit d’utiliser du méthane fossile et d’en extrair

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Actualités

Grand angle

Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15