C'est à cause d'une gestion maladroite suivie d'une grève de l'ensemble des conducteurs en mai 2000 que cette société bretonne a été placée en redressement judiciaire. « Les chauffeurs réclamaient le versement de leurs heures supplémentaires depuis 1995 et de certaines primes. Nous leur avons proposé un étalement des paiements mais ils ont refusé », explique José Guihard, directeur général des Transports Glot depuis le 3 janvier 2000. Pour redresser la barre, ce dernier a notamment procédé à la vente du dépôt francilien de l'entreprise et à des licenciements économiques. Ajoutés aux départs volontaires et aux mises en retraite, ceux-ci ont permis à Glot de réduire ses effectifs de 52 à 39 salariés. Ce qui s'est naturellement soldé par une diminution des activités. « Nous avons cessé de travailler avec certains clients dont les trafics n'étaient pas rentables
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