Objectif : « éviter que l'accumulation des trains qui n'ont pu être acheminés ne provoque des difficultés récurrentes ». En clair, priorité absolue au transport de voyageurs. De quoi soulever une vague de protestations. L'Association des utilisateurs de transport de fret (AUTF), qui représente 80 % des clients industriels de la SNCF, a ainsi décidé de saisir le ministère des Transports et le président de l'entreprise publique. « Pour le rail, affirme-t-elle, une semaine d'arrêt de trafic équivaut à environ 1 milliard de tonnes kilomètres perdues avec comme conséquences des ruptures d'approvisionnement et des arrêts de production pour les organisations en flux tendus ». Le Groupement national des transports combinés (GNTC) constate lui « avec amertume que le pouvoir politique et la direction de la SNCF (...) ne se manifestent jamais pour soutenir les entreprises impliquées dans le ferroutage ». Quant à Claude Leroy, président d'honneur de la Fédérat
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