« La logistique aurait-elle enfin trouvé ses lettres de noblesse ? »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 19.08.2024Par : Slimane BoukezzoulaLecture : 6 min.
Grâce aux alertes adressées dès janvier par les dirigeants de ses filiales asiatiques, GEODIS a pu se mettre très tôt en mode « crise coronavirus ». Marie-Christine Lombard, la présidente du groupe, estime que cette crise va bousculer l’organisation du travail, accélérer le phénomène des relocalisations industrielles et remettre en question la doctrine des flux tendus au profit d’un retour aux stocks tampons.
L’Officiel des transporteurs : quelle perception avez-vous de cet événement inédit ?
Marie-Christine Lombard : Sans prétention aucune, nous nous attendions à ce que l’épidémie du Covid-19 en Asie arrive en Europe, ce qui nous a d’ailleurs permis de nous y préparer. Dès janvier, notre patron de la zone Asie-Pacifique nous a en effet alertés de la menace. Rentrant de Chine à Singapour, il s’est alors retrouvé mis en quatorzaine, prenant conscience de la gravité de la situation. Ayant lui-même vécu l’épidémie de Sras qui avait touché la zone, il a réagi immédiatement par la mise en place d’un plan de continuité de l’activité intégrant un dispositif de protection sanitaire conséquent. Dans l’urgence
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