C'est du moins ce qu'envisagent la Direction départementale de l'Equipement (DDE) et la préfecture des Alpes Maritimes. Lesquels mettent en avant les problèmes de sécurité sur cet axe qui, comptant une dizaine de tunnels dont certains d'une longueur supérieure à un kilomètre, enregistre un trafic croissant. « Nous préférons réfléchir avant que l'accident ne survienne », explique Laurent Tapadinhas, directeur adjoint à la DDE de Nice. « Nous avons soumis l'hypothèse de restreindre le transit des matières dangereuses aux représentants des transporteurs qui ont pu faire valoir leur point de vue». Un avis très tranché pour Michel Mattar, délégué régional de TLF (Fédération des entreprises de transport et logistique de France) Méditerranée. « Faute d'itinéraire alternatif, cette mesure porterait gravement préjudice aux échanges franco-italiens. Il est hors de question que les professionnels fassent les frais d'une réorganisation des trafics». Si cette déc
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