Publié le : Dernière Mise à jour : 19.08.2024Par : Loïc FieuxLecture : 4 min.
Piégés par une réglementation européenne qui ne s’intéresse aux émissions de CO2 qu’entre le réservoir et le pot d’échappement, les constructeurs seront obligés de trouver des clients pour leurs camions électriques. Eux seuls peuvent réduire ces émissions de 15 % en 2025, puis de 30 % en 2030. Comparés à leurs équivalents diesel, les camions électriques sont chers. Ils manquent d’autonomie et sont immobilisés pendant leurs temps de recharge. Ils nécessitent des infrastructures de recharge onéreuses et quasiment inexistantes.
Pour un transporteur, le TCO d’un véhicule est un critère décisif. Or celui des camions électriques est rédhibitoire. Sont-ils invendables pour autant ? Comme les hybrides avant eux, ces camions branchés sont des outils de communication pour les transporteurs et pour les chargeurs. Enfin, le durcissement des conditions d’entrée dans les ZFE (zones à faibles émissions) pourrait créer le marché des camions électriques.
« Nous n’avons pas d’objectifs de vente pour nos camions électriques LF et CF », déclare Philippe Canetti, directeur général de DAF Trucks France. Du côté du groupe D
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