« Les formations doivent suivre le progrès »

« Avant, c’était le bazar, il n’y avait rien pour encadrer les conducteurs. Ils ont désormais plus de connaissances et sont professionnalisés, ce qui joue sur l’image de la profession. La perception est meilleure. Les formations ont par ailleurs servi aux entreprises en terme d’économies d’énergie. Pour que les formations puissent être pérennes, elles doivent évoluer et suivre le progrès, surtout au niveau de la sécurité, de la prévention, de l’amélioration de la santé. La Fimo est un peu courte, elle nécessiterait une semaine de plus car la totalité des sujets n’est pas approfondie. Avec la réforme de 2009, les formations ont favorablement évolué avec plus de contenus, même si des thèmes comme la sécurité, la santé ou la pénibilité pourraient être approfondis. La FCO comprend désormais deux heures de conduite au lieu d’une seule. Cet allongement est nécessaire car les aspects pratiques passent avant tout et c’est d’ailleurs ce qu’attendent les transporteurs. En revanche, imposer plus de cinq jours de formation continue serait impossible ; les entreprises ne pourraient plus suivre. »