En une dizaine d’années, la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) s’est imposée comme un sujet majeur auprès des chefs d’entreprises, qui entrevoient dans la démarche une dimension stratégique. Notoriété renforcée, engagement et fidélité des collaborateurs, crédibilité lors d’appels d’offres… Si la RSE représente un coût, l’entreprise en tire de nombreux bénéfices. En 2016, une étude de France Stratégie estimait qu’il y avait « un écart de performance économique d’environ 13 % en moyenne entre les entreprises [tous secteurs confondus] qui mettent en place des pratiques RSE et celles qui ne le font pas ». Des critères RSE sont d’ailleurs intégrés au processus de cotation des entreprises de la Banque de France, une analyse qui établit la capacité des entreprises à honorer leurs engagements financiers à un horizon de trois ans, et qui s’appuie aussi sur une analyse qualitative des performances. Environnement, politique salariale, implication des fournisseurs et clients… Dans le secteu
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