Selon les rapporteurs, ces dix dernières années, le traitement prioritaire des ponts les plus dégradés a fatalement augmenté le nombre d’ouvrages nécessitant un entretien préventif ; 2 800 ponts gérés par l’État, construits dans l’après-guerre, arriveront en « fin de vie »* dans les années à venir et nécessiteront des moyens importants de remise en état. Par ailleurs, notent les auteurs, les mesures de sauvegarde mises en place sur les ouvrages dégradés « au-delà des blocages et des ruptures qu’elles peuvent introduire dans les parcours des marchandises et des personnes, […] occasionnent des phénomènes de congestion routière ». D’autre part, les rapporteurs ont pu constater un sous-investissement chronique dans l’entretien d
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