Une chose est certaine : les futurs mariés prennent de plus en plus ouvertement leurs distances. Ainsi, le 29 mars, lors de la présentation des résultats 2000 de La Poste, Martin Vial, président de l'entreprise publique, indiquait que les discussions avec la SNCF, actionnaire majoritaire de Geodis, se poursuivaient mais à un « rythme beaucoup moins soutenu ». « Le périmètre de nos activités colis et logistique a considérablement évolué depuis un an. Quant à Geodis, il a accueilli un nouveau président et s'apprête à changer d'organisation ». Des propos lourds de sens qui font écho à ceux de Pierre Blayau, président du groupe de transport et de logistique. Lequel a affirmé que Geodis « n'avait pas fondamentalement besoin de cet accord, la carte "petit paquets" n'étant pas maîtresse dans son développement ». Il n'est toutefois pas encore question de rupture. Selon Bertrand de Mascarel, président de Geopost, le holding coiffant les différentes filiales colis et logistique de l'opérateur postal, « la balle est toujours dans le camp des ministèr
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