En première instance, deux jugements contradictoires viennent d'être rendus par des tribunaux correctionnels concernant des abus présumés de sous-traitance. Un seul point commun : les chefs de mise en examen des responsables et le raisonnement du Parquet. Le 20 octobre 1998, le tribunal correctionnel de Villefranche sur Saône (Rhône) condamnait Christian Gervais, pdg d'Exapaq Rhône, à cinq années d'interdiction de gérer une société et 60 000 francs d'amende pour travail clandestin par dissimulation de salariés et marchandage. L'affaire était le fruit d'une procédure menée par l'inspection du travail. Le 2 décembre suivant, Sandrine Barbe, gérante d'Exapaq Val de Saône, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Dijon. C'est à l'occasion d'un accident de la circulation, concernant l'un des sous-traitants de l'entreprise, que l'inspection du travail avait été sollicitée par le Parquet afin que soient détaillées les conditions dans lesquelles s'effectue cette sous-traitance. L'enquête avait abouti aux mêmes conclusions que celle effectuée par l'inspection du Travail du Rhône, et Sandrine Barbe comparaissait devant le tribunal pour recours à une fau
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