La France se prépare à transposer en droit national la directive européenne du 15 décembre 1997 qui pose les premiers jalons de la libéralisation des secteurs postaux. Le projet de loi, encore en gestation, suscite l'inquiétude de la Fédération des Entreprises de Transport et Logistique de France. TLF conteste « la désignation de La Poste comme exploitant privilégié d'un service universel postal ». Pour Bruxelles, celui-ci se situerait à côté du « service réservé » (concernant essentiellement les envois de courrier de moins de 350 g) sous monopole public. Le « service universel » couvrirait les envois et colis jusqu'à 20 kg. Il a, selon la directive, vocation à offrir des prestations « de qualité déterminée, fournies de manière permanente, en tout point du territoire, à des prix abordables par tous les utilisateurs ». Des exigences auxquelles « les entreprises du secteur de la messagerie et de l'express répondent parfaitement », assure TLF en soulignant leur « savoir-faire incontestable et une fiabilité antérieure à l'arrivée de La Poste dans le secteur concurrentiel ». Dans de telles conditions « un service universel est-il nécessaire en F
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