Les entreprises françaises spécialisées dans le transport des animaux vivants se disent inquiètes des conséquences des nouvelles dispositions réglementaires émanant de Bruxelles. C'est le bilan que l'on peut dresser à la lueur des débats qui ont émaillé, le 1er mars dernier, l'assemblée générale de la commission nationale spécialisée de la FNTR. « Le plus souvent impulsées par les lobbies animaliers, les réglementations sont élaborées sans tenir compte de la réalité du terrain. Les réglementations françaises et européennes s'entrechoquent », signale un transporteur. Il est, par exemple, prévu, qu'au-delà d'une durée de transport de deux fois 8 heures, entrecoupée d'une période d'une heure pour l'abreuvement des bêtes, les véhicules s'arrêtent 24 heures dans un centre agréé. Lors de ces étapes, les animaux doivent être nourris et examinés par les services vétérinaires. Cette disposition, applicable dès cette année, suscite la colère des professionnels. « Elle ne tient pas compte du respect des temps de conduite. De plus, elle est inapplicable. Dans certains pays, comme l'Espagne, les points d'arrêt sont inexistants », soulève un autre
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