En 2020, la route pourrait détenir 85,6 % des trafics français de marchandises, le transport ferroviaire n'en assurant plus que 13,4 % et le fluvial 1 %. C'est l'une des hypothèses formulées par l'étude menée par le Service Statistique et Economique (SES) du ministère des Transports. Elaborée dans le cadre des travaux préparatoires à l'élaboration des schémas de services prévus par la loi sur l'aménagement durable du territoire, cette étude intitulée « La demande de transport, perspectives d'évolution à l'horizon 2020 » vise à évaluer les transformations possibles « mais pas forcément souhaitables » des différentes composantes de la demande de transport au cours des vingt ans à venir. Ce travail prolonge celui réalisé par le même organisme fin 1997 (L'OT 1962) qui traitait de l'horizon 2015. Fondé sur une hypothèse de stabilité des comportements observés dans le passé, il ne prétend nullement à prévoir l'avenir, mais à concevoir des scénarii envisageables avec toutes les précautions d'usage qu'implique un tel exercice. Comme pour l'étude précédente, plusieurs trames ont été tissées en fonction d'hypothèses relatives à l'environnement
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