« La direction veut se séparer du Sernam. Elle souhaite équilibrer ses comptes, objectif défini par le pacte de modernisation de la SNCF. Les salariés ne peuvent être tenus pour responsables de l'échec du Sernam et ne doivent pas en être les victimes », protestent les syndicats. Lesquels fustigent le « schéma ultra-libéral » concocté par la direction de la SNCF « aboutissant au projet de filialisation ». Dans un communiqué commun, les syndicats estiment que le Sernam est viable « en sa qualité de service public de messageries de la SNCF ». « La SNCF a une licence de commissionnaire de transport. Elle a le devoir de répondre à des besoins de transport, du petit colis au train entier, avec une complémentarité des modes de transport et en utilisant au mieux les réseaux existants. Le Sernam, c'est 50 000 clients, 4 MdF de chiffre d'affaires. C'est aussi plus de 4 000 cheminots et plus de 4 000 emplois issus de Se
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