Mis en délibéré après l'audience du 1er mars dernier, le jugement a été rendu le 26 avril. En août 1998, sous l'effet d'un freinage brutal sur route détrempée, l'un des chauffeurs de l'entreprise stéphanoise avait perdu le contrôle de son véhicule, provoquant la mort de deux automobilistes sur l'A 72. Le poids lourd avait traversé le rail central de l'autoroute s'immobilisant sur les voies opposées où deux voitures étaient venues s'encastrer. Ordonnée par le juge d'instruction, l'expertise avait révélé une défaillance du correcteur de freinage. Si le chauffeur a été mis hors de cause, la responsabilité du dirigeant, également président de la FNTR 42, a, elle, été engagée pour mauvais entretien du véhicule « alors que cette pièce mécanique ne nécessite pas d'entretien particulier et que la vérification annuelle opérée lors des contrôles techniques n'avait jamais révélé la moindre anomalie », souligne l'organisation professi
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