Entre rengaine et réalité

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La « pénurie » de conducteur, formule en vogue dans la profession du transport routier de marchandises, stigmatise des problèmes de recrutement. Mais elle est difficilement quantifiable. En revanche, ses origines comme ses antidotes sont bel et bien connues. État des lieux.

Alors qu'il crée chaque année 5 000 emplois, le transport routier de marchandises français manque de bras. D'après les calculs du Conseil National des Transports, il aurait pourtant besoin de recruter environ 15 000 conducteurs routiers par an. Mais les chauffeurs se raréfient. Aux créations de postes non pourvues s'ajoute l'épineux problème du départ des conducteurs qui ne sont pas remplacés. Selon une enquête menée par l'Association pour le développement de la formation professionnelle dans le Transport (AFT), un chauffeur routier exerce son métier en moyenne 14 ans dans sa vie, contre 25 ans et plus pour d'autres professions. En clair, le besoin de renouvellement est plus important qu'ailleurs. « Au bout de un à deux ans, 20 % des conducteurs recrutés quittent la profession », estime Michel Meynier, directeur de l'unité transport et logistique de l'ANPE Ile

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