Le 14 mars, la Commission européenne a en effet décidé de bloquer la fusion entre les deux constructeurs de poids lourds suédois pour non respect des règles de concurrence sur le marché européen. « La Commission n'a pas eu d'autre possibilité qu'interdire la concentration », a déclaré Mario Monti, commissaire européen chargé de la concurrence. Selon Bruxelles, le regroupement des deux groupes scandinaves aurait abouti à des positions dominantes - entre 50 et 90 % - sur les marchés des poids lourds de plus de 16 tonnes et autocars/autobus dans les pays nordiques ainsi qu'au Royaume-Uni. Et ce malgré les propositions de dernière minute élaborées par Volvo et Scania. Lesquels étaient notamment disposés à abandonner 15 % de leurs parts de marché cumulées en Suède et en Norvège et 10 % en Finlande.
Qualifiée d'« inacceptable » et de « contradictoire avec l'idée même de marché commun » par Leif Johansson, P-dg de Volvo, la décision de Bruxelles sonne le glas d'un projet de regroupement qui devait aboutir à la création du deuxième constructeur mondial de poids lourds d
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