C'est ce que garantirait la circulaire d'interprétation du décret « 35 heures » applicable depuis le 1er février par les transporteurs routiers de marchandises. Cette circulaire - dont la publication est imminente à l'heure où nous bouclons ce numéro, le 22 mars - pose les grandes lignes du régime d'incitations financières à la réduction du temps de travail. Dans un second temps, celui-ci sera détaillé dans un texte cosigné par les ministères des Transports, du Travail et des Finances. « Pour obtenir les aides Aubry II, la loi fixe un principe général que l'on peut schématiser en trois phases : réduction effective de la durée du travail, démarche négociée dans l'entreprise et démonstration que la réduction entraînera création ou préservation des emplois », explique Philippe Choutet, délégué général de l'Union des Fédérations de Transports (UFT). Une aide de 12 241 F par an et par salarié serait délivrée aux entreprises dont les « grands routiers » effectuent
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