Publié le : Dernière Mise à jour : 22.08.2024Lecture : 3 min.
Le « ferroutage » comme alternative aux trafics routiers. L'idée a resurgi après la tragédie du Mont-Blanc, en mars 1999. Et surtout dans la perspective d'un doublement du trafic de marchandises en Europe d'ici 2010. Mais le slogan « mettre des camions sur des wagons » se heurte aux réalités économiques. Moins fiable, moins souple et moins compétitive que la route, la technique du transport combiné rail-route a démontré ses limites. Et même à fiabilité comparable le rail n'a pas prouvé sa capacité à absorber des trafics supplémentaires sur des axes eux-mêmes régulièrement saturés. Pour sortir de cette impasse, les professionnels du secteur exigent une « réelle » volonté politique. Voit-elle enfin le jour ?
Lors du dernier congrès de la Fédération nationale des transports routiers, le 21 octobre 1999, René Petit, son président, avait proposé au ministre de l'Équipement, des Transports et du Logement de parrainer un arrangement entre transporteurs routiers d'une part, la SNCF et Novatrans d'autre part. C'est chose faite. Le 20 mars dernier, en présence de Jean-Claude Gayssot, la FNTR, la SNCF, Novatrans et le GNTC ont signé une charte commun
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