« Nous avons perdu quatre millions de francs de chiffre d'affaires dans les trois mois qui ont suivi la fermeture du tunnel sous le Mont-Blanc », constate René Delerce, dont l'entreprise, implantée à la Roche-sur-Foron réalisait 80 % de son activité en transport de matériaux ferreux et non ferreux vers le Nord de l'Italie. « Cette somme correspond à des trafics que nous avons dû arrêter, car les clients ont refusé l'augmentation de prix que nous sollicitions pour compenser nos surcoûts d'exploitation. Il nous a fallu quatre mois pour nous restructurer et trouver une nouvelle clientèle. » Jusqu'au 24 mars 1999, cette entreprise, comme toutes celles implantées dans la vallée blanche, fa
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