Au cours des quatre premiers mois de 2000, 1 824 trains de marchandises ont dû être supprimés par manque de locomotive et 4 319 par défaut d'agents de conduite. Révélés par le syndicat Sud-Rail, ces chiffres, qui correspondent à des hausses de 270 % et 92 % par rapport à la période correspondante de 1999, ont été confirmés par la direction de la SNCF. Lors du colloque organisé, le 8 juin, par Avenir Transports et le GIFF (Groupe d'Intérêts pour le Fret Ferroviaire), le président de la société nationale a convenu que le niveau de défaillance était « élevé et inacceptable ». Aussi Louis Gallois a-t-il assuré que le fret constituerait désormais une « priorité majeure » au sein de la SNCF. Une réorganisation totale du plan de circulation devra assurer à ce dernier une place spécifique au sein de chaque tranche horaire afin qu'il ne soit plus traité comme un « bouche trou ».
Parallèlement, des investissements en matériels et en infrastructures seront consentis. L'opérateur ferroviaire s'apprêterait ainsi à commander 400 nouvelles locomotives en 2000 tandis que Réseau Ferré de France, l'entreprise gestionnaire du réseau, devrait investir entre
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