Visites techniques : on est lo in de la simple formalité...

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Chaque année, 1,2 million de poids lourds passent les visites techniques annuelles obligatoires dans l'un des 160 centres nationaux agréés par les DRIRE (Directions régionales de l'industrie, la recherche et l'environnement). Entre 120 000 et 150 000 véhicules contrôlés doivent subir des réparations et sont soumis à des contre-visites de vérification à l'issue desquelles un grand nombre, encore, sont temporairement interdits de circulation, selon la Fédération Nationale des Transporteurs Routiers. Ces immobilisations coûtent très cher à l'exploitation. Pour qu'elles soient les plus courtes possibles, la plupart des entreprises effectuent des « pré-préparations ». A chacun sa méthode, mais la visite technique n'est jamais une simple formalité. D'autant que l'engorgement des centres multiplie les délais...

Au siège du groupe Nicolas, à Clermont-Ferrand, c'est l'exploitation qui déclenche le passage aux Mines. « Deux mois avant la prise de rendez-vous, elle interroge le service central pour qu'il dresse la liste des véhicules qui arrivent à échéance durant cette période, assortie de la copie des feuilles de réception », explique Paul Alli

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