«C'est la première année que le manque de chauffeurs s'avère aussi catastrophique», confie Alexis Gardés, dirigeant de Provence Transport (13). A la tête d'une entreprise de dix salariés, le chef d'entreprise a repris le volant pour assurer le travail. Deux des dix camions sont au garage, faute de personnel disponible. « Je remplace les chauffeurs en vacances, ce qui pose des problèmes en matière de gestion administrative puisque désormais il n'y a plus qu'une personne au bureau». Le cas d'Alexis Gardés n'est pas une exception. Cet été, nombreux furent les transporteurs à reprendre la route. Le recours à du personnel intérimaire aurait pu constituer une solution, mais beaucoup y ont renoncé. Trop de risques
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