Début novembre, l'Union des Fédérations de transport (UFT) soumettra aux syndicats de salariés des propositions écrites sur le travail de nuit. Thème auquel seront consacrées les réunions paritaires du 10 et du 21 novembre. Ainsi en ont décidé le 9 octobre les membres de la Commission nationale d'interprétation et de conciliation. L'UFT a confirmé son engagement, pris le 11 juillet, d'étudier ce dossier « dans la perspective de l'ouverture de droits à compensations pécunières ». Les conditions de cette ouverture doivent au préalable être fixées en tenant compte des positions déjà adoptées à Bruxelles et de celles à venir dans le cadre du projet de loi national sur la modernisation sociale, souligne Philippe Choutet, délégué général de l'UFT. Dans l'un de ses volets, ce texte définit en effet le travail et le travailleur de nuit (périodes horaires prises en compte, régularité de l'activité nocturne...), fixe la durée maximale du travail de nuit (8 heures) et le type de compensations financières possibles. Mais il laisse aussi à la négociation collective un large pouvoir pour adapter ces normes. « Une marge de discussion dans laquelle les nég
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